C’est le dernier « parrain » d’envergure à avoir été assassiné. Il est à fond dans l’image qu’on se fait du parrain, qui ne vit que pour son aura, son influence, sa personnalité.

Si l’on en croit le livre de sa fille et les divers éléments disponibles, avec Le Belge, on est en plein western. Ses jeunes années, il les a consacrées à devenir le tireur le plus rapide de l’Ouest de l’Huveaune. Ensuite, parvenu au sommet, il doit assumer ce titre de « parrain » qui est aussi une cible dans le dos. Le jour de sa mort, la légende prétend qu’il a écarté les bras en croix alors que les balles le traversaient. Fatalitas… (les faits sont moins glorieux).

Au moins autant que Zampa, Le Belge est un héritier de la French Connection. C’est la drogue qui l’a fait roi.
Le football : Le Belge aime le foot, il est lié au foot, par son neveu, par une multitude de liens plus ou moins avérés. Il est le client idéal pour évoquer les relations troubles entre l’OM et le Milieu.

La prison : Le Belge a passé plus de la moitié de sa vie en taule. Il y a affirmé son autorité, mais y a aussi rattrapé le temps perdu à l’école. La prison lui a donné le goût de la lecture et sur la fin, il était un fin lettré, mûr pour une jolie maîtrise de lettres modernes ou de droit.